Test de Pharaoh: A New Era
Pharaoh: A New Era est le remake du jeu Pharaoh avec son extension Cleopatra sortie, le 31 octobre 1999. Dans ce jeu, vous devrez bâtir le long du Nil qui retracera les 4000 ans de l'empire égyptien.
Ce remake a un certain sens, 23 ans après la sortie du jeu original, beaucoup d'entre vous l'auront oublié ou auront l'occasion de découvrir ce jeu de gestion de ville. Votre objectif sera de construire une colonie en vue isométrique.
Les développeurs de Triskell Interactive semblent avoir pris soin de faire un Remake sans dénaturer le jeu. Des améliorations ont été apportées par rapport au jeu. Ainsi, plusieurs options d'accessibilité ont été ajoutées dont un menu amélioré pour sélectionner les bâtiments en seulement deux clics. Ces choix se concentrent donc sur les lacunes du titre original pour améliorer l'expérience de jeu global.
Pharaoh : A New Era reste donc dans la même essence que le jeu classique de 1999. Une amélioration graphique a été apportée avec des animations plus fluides.
La campagne du jeu qui est relativement long vous introduira aux différentes mécaniques du jeu progressivement. Vous construisez l'histoire de votre lignée familiale, en parcourant le Nil et en construisant les monuments historiques de l'histoire égyptienne. En plus de la campagne, vous aurez directement accès au mode missions et le mode bac à sable.
Au niveau des mécaniques de jeu, nous restons dans un standard consistant à placer des routes afin que les villageois puissent se déplacer facilement. Par la suite, vous placerez les premiers bâtiments nécessaires au développement de votre village. Une fois les premières constructions faites, vous pourrez alors subvenir aux besoins de votre ville pour ajouter un poste de police, des casernes ou différents bâtiments nécessaires à la prospérité et aux différents problèmes qui peuvent arriver dans le jeu.
Dans les premières heures de jeu du mode campagne, vous apprendrez toutes les mécaniques, les bâtiments, événements et économies de jeu. Vous comprendrez rapidement que le défi du jeu est de trouver un équilibre entre les différents événements qui menacent votre ville et la gestion de vos dépenses et bénéfices. L'urbanisme aura donc une importance et l'emplacement des bâtiments et zones de production devront être bien pensés. Pour vous aider, chaque sphère de gestion possèdera un calque qui vous indiquera des informations plus précises.
Bien que beaucoup d'améliorations ont été faites sur l'ergonomie et l'accessibilité du jeu, il reste toujours quelques petits soucis au niveau des conditions de victoire qui ne sont pas nécessairement claires en début de scénario. De plus, quelques infobulles seraient intéressantes pour les joueurs novices qui ne comprennent pas toutes les mécaniques. Seule l’expérimentation vous fera réellement comprendre les concepts plus avancés du jeu.
Graphiquement, le jeu respecte beaucoup l'original et garde vraiment un aspect des jeux de city-builder isométrique des années 2000. Le détail des bâtiments et leurs diversités visuelles apportent une réelle immersion dans l'architecture égyptienne de l'époque. Avec un niveau de zoom suffisant pour détailler les bâtiments ou voir une vue globale de la ville, l'expérience visuelle est plutôt bien réussie.
L'ambiance sonore d'arrière-plan est, elle aussi, agréable dans son ensemble et les sons de notifications et d'événements fonctionnent bien avec le thème. En revanche, bien que les voix des villageois soient une information sur leur statut que vous pouvez aussi lire, le doublage semble extrêmement caricatural et ne colle pas au reste. Malheureusement, le jeu souffre de quelques bugs de traduction incomplète, qui n'enlèvent rien au gameplay, mais piquent un peu les yeux. Un des problèmes que nous avons rencontrés est l'attribution du clavier azerty automatiquement lorsque vous choisissez la langue française au lieu de prendre la configuration système.
Évaluation
Points positifs
- Les graphismes
- Gestion et microgestion réussie
- Personnalisation des parties
- Durée de vie
Points négatifs
- Traduction pas toujours présente
- Les objectifs pas toujours clairs
- La voix des villageois
- Gestion du clavier